lundi 23 avril 2012

Quitter le Québec

Le présent billet est en quelque sorte une suite à un billet intitulé Déménageons que j'ai publié il y a quelques semaines. Je vous invite d'ailleurs à le lire si ce n'est pas déjà fait! J'y abordais un sujet dont il est régulièrement question au Québec depuis quelques années, c'est-à-dire : Quitter le Québec.

Personne ne souhaite quitter la ville, la province ou le pays où elle ou il est né pour une seule raison. C'est habituellement pour plusieurs raisons qu'on décide de partir. Et souvent, c'est dans l'espoir de revenir. Dans un billet précédent, j'ai énuméré de nombreuses raisons pour lesquelles plusieurs personnes songent à déménager ou l'ont déjà fait et, en m'inspirant du Free State Project au New Hampshire, j'ai proposé un projet pour rassembler au même endroit des gens ayant une vision similaire. Il est bien de partir pour améliorer sa situation professionnelle, financière, familiale, etc., mais il est plus efficace selon moi de regrouper les gens ayant des atomes crochus et un objectif commun au sein d'une même collectivité. Ainsi, les socialistes pourraient tous déménager sur le plateau (bon débarras) et les personnes assoiffées de liberté pourraient choisir un endroit, ailleurs au Canada, et s'y donner rendez-vous. Et compte tenu de l'omnipotence et de l'omniprésence du gouvernemaman dans la vie des Québécois, il serait évidemment nécessaire de quitter la province. Les résultats du Free State Project au New Hampshire se font déjà sentir. Plus de mille personnes ont déménagé dans l'État du Live Free or Die, ont démarré des entreprises, créé des médias alternatifs (émissions de radio et de télé, sites Web, blogues, podcasts, etc.) et fait élire 12 libertariens à la chambre des représentants. Il nous faudrait un projet similaire au Canada.


Dans un billet publié à la fin février, j'ai mentionné l'existence du site www.quitterlequebec.com (QLQ), qui était alors en « reconstruction ». Mais quelle ne fût pas ma surprise dernièrement de constater que le site était de nouveau en ligne. Le nouveau site est très convivial et interactif. Il permet de mettre en contact ceux qui ont quitté le Québec avec ceux qui y songe. Il y a une section pour les personnes qui souhaitent déménager dans d'autres provinces canadiennes, une autre pour ceux voulant s'établir dans le pays de l'Oncle Sam, et une autre pour les gens voulant s'envoler pour l'Europe ou une autre région du monde. La seule chose qui manque c'est une section pour un projet de « ville libre », à l'image du site www.freestateproject.com. La plate-forme de QLQ serait la rampe de lancement idéale pour un tel projet. Qu'en pensez-vous? Et surtout, qu'en pensent les principaux intéressés?

mardi 20 mars 2012

L'éducation n'est pas un droit

Depuis que le gouvernement a pratiquement « nationalisé » l'éducation à peu près partout dans le monde, des étudiants des quatre coins de la planète revendiquent le droit [sic] à l'éducation. Mais de quel « droit » s'agit-il? Le droit d'apprendre gratuitement? Si c'est le cas, je propose à ces étudiants d'utiliser les nombreuses ressources gratuites accessibles sur Internet, d'acheter des livres usagés à un prix abordable ou d'aller à la bibliothèque locale. Le problème de la plupart de ces étudiants est qu'ils ne veulent pas apprendre gratuitement, ils veulent que quelqu'un d'autre paie pour leurs études universitaires. Même les artistes québécois, qui se font aussi entretenir par les contribuables, sont tombés dans le panneau :


Les droits des individus sont inhérents à la nature humaine. Ils ne sont pas définis par une loi adoptée par d'autres hommes (c.-à-d., le gouvernement). On a donc le droit à la vie, le droit à la liberté, le droit à la jouissance de ses biens (à la propriété), etc. La notion de droit n'existe pas pour les services que l'on sollicite, comme l'éducation universitaire ou les soins de santé, car on n'a pas le droit aux fruits du travail d'autrui. Un « droit » n'en est pas un si, pour l'obtenir, il faut violer les droits d’une autre personne (le droit aux fruits de son travail). Personne n'a le droit d'exiger que les contribuables soient taxés afin de payer sa maison ou ses repas (des choses pourtant essentielles), et ce n'est pas parce que le gouvernement s'est emparé de la gestion des universités et des hôpitaux que les services qui y sont offerts deviennent nécessairement des droits. Qu'on le veuille ou non, les lois économiques doivent s’appliquer car ces services dépendent du travail de certaines personnes. Par conséquent, ils ne peuvent être considérés comme des droits ou être offerts gratuitement, à moins que les travailleurs ne soient des esclaves (ce qui reviendrait à violer leur droit à la liberté).

Et à ceux qui croient qu'il faut aider les étudiants parce que l'éducation coûte cher, je leur conseille plutôt d'exiger que le gouvernement intervienne moins dans ce domaine et dans l'économie en général. Subventionner davantage ne fera qu'augmenter les coûts, comme pour tout ce que le gouvernement touche. Et, de toute façon, que vous soyez un étudiant universitaire ou un banquier, refiler la facture aux contribuables est immoral.


lundi 5 mars 2012

Live Free or Die

Jeffrey Tucker, anciennement de l'Institut Ludwig von Mises et maintenant responsable de la rédaction aux éditions Laissez Faire Books, était un des conférenciers invités au New Hampshire Liberty Forum à la fin février. Il a publié il y a quelques jours un billet sur son blogue Whiskey and Gun Powder pour parler du mouvement Free State Project qu'il a appris à mieux connaître pendant qu'il était à Nashua, NH, pour la conférence.


Il dit dans son billet qu'il avait déjà entendu parler du mouvement, mais qu'il ne s'y était pas vraiment intéressé parce qu'il trouvait que le projet n'avait pas l'air sérieux. Après avoir vu de ses propres yeux le résultat et avoir fait la rencontre de plusieurs personnes ayant déménagé au New Hampshire pour être plus libres, il n'a pas eu le choix d'avouer qu'il avait tort : « This is a serious movement that is achieving real results, as I observed when I was invited to attend the annual Liberty Forum in Nashua, N.H. ».

Ce n'est d'ailleurs pas la première fois dans l'histoire des États-Unis que des individus ayant certaines valeurs en commun décident de s'établir dans la même région. On n'a qu'à penser aux catholiques, aux Canadiens-français, aux quakers, aux mennonites, aux Amish, aux mormons et à certains groupes d'anarchistes. Mais le Free State Project est différent. Ce n'est pas un mouvement religieux et la plupart de ceux qu'on appelle les Free Staters viennent de milieux divers et pratiquent des métiers différents. Ils sont avocats, enseignants, concepteurs d'applications logicielles, soudeurs, animateurs de radio, blogueurs, médecins, etc. Certains ont déménagé au New Hampshire pour être plus libres (assurance automobile non obligatoire, climat favorable à l'entreprenariat) et payer moins d'impôt (il n'y a ni impôt, ni taxes de vente, ni impôt sur les gains en capital), et d'autres sont des activistes qui font pression sur les autorités locales pour diminuer encore plus les interventions gouvernementales de toutes sortes dans leur vie. Mais la plupart d'entre eux ne veulent qu'une chose : vivre et laisser vivre.

Ian et Mark de Free Talk Live ont discuté de l'article de Jeffrey Tucker au sujet du Free state Project lors de leur émission de radio du vendredi 2 mars 2012. Vous pouvez écouter l'extrait audio ici.


P.S. Il est aussi question du Free State Project dans ce billet.

samedi 3 mars 2012

L'individualisme

L'union fait la force. C'est vrai. Mais c'est justement ça le problème. Les gens se regroupent trop souvent pour obliger quelqu'un d'autre à agir contre son gré. La force du groupe est utilisée pour contraindre certains individus à faire ce qu'ils n'auraient normalement pas fait, ou vice versa. Depuis environ 150 ans, au nom de différentes idéologies (le nazisme, le fascisme, le socialisme, le communisme, etc.), on a déclaré la guère à l'individu en tant qu'être moral, indépendant et autonome.

Ces idéologies collectivistes cultivent toutes l'idée du « bien commun » en regroupant systématiquement les gens à l'intérieur de catégories : l'appartenance à une nation, à une race, à une religion, etc. Les plus fervents partisans de ces idéologies ont trop souvent tendance à s'attaquer à quiconque pense par lui-même et ose sortir des sentiers battus. Par exemple, en Union soviétique, quiconque était considéré comme un individualiste était envoyé au Goulag. Ces collectivistes détestent l'individualité, l'originalité et l'indépendance (la vraie, celle de l'individu). Selon eux, il n'y a que deux possibilités : dominer (commander, diriger), ou être dominé (être assujetti, être contrôlé). Mais l'individualiste ne veut ni l'un, ni l'autre. C'est pourquoi il est honni par tous les collectivistes du type « contrôlant ».

Les idéologies collectivistes et étatistes (de gauche ou de droite) rejettent l'individualisme. C'est pourquoi on a toujours essayé de nous faire croire que le collectif était préférable à l'individualité. Si un enfant ne veut pas partager, on dira de lui qu'il est égoïste. Mais il n'est pas égoïste, il est sensé! Si on le respecte en tant qu'individu, il se rendra compte par lui-même qu'il peut parfois être préférable de partager. L'individualisme n'est pas la même chose que l'égoïsme démesuré, et l'individualiste n'est pas nécessairement antisocial.

C'est peut-être en raison de cette manie de nier le caractère individuel de chacun que beaucoup de gens ont tendance à s'identifier à un groupe, à une équipe, à un parti politique, à une idéologie collectiviste, à une association, à un syndicat, etc. Et ces groupes ont souvent tendance à dénigrer l'individu qui n'adhère pas à leurs « valeurs » collectives. En fait, presque personne ne le défend. Et pourtant, l'individualiste n'oppresse personne. Il ne dicte pas aux autres comment vivre leur vie et il n'attaquent personne en groupe. Alors, pourquoi s'en prend-on à lui? Parce qu'il ne fait pas partie de la chorale collectiviste? Parce qu'il ne se fond pas dans la masse? Parce qu'il ne veut pas appartenir à la tribu?

Heureusement, il est toujours possible de pratiquer certains métiers ou de s'adonner à certains passe-temps sans renier ses principes et convictions personnelles dans le but de se conformer à un groupe. On n'oblige toujours pas les écrivains ou les blogueurs à écrire en groupe, les peintres à travailler en équipe, les musiciens à composer par consensus et les entrepreneurs à obtenir l'approbation de leurs concurrents pour toute décision d'affaires. Bref, il y a peut-être de l'espoir pour les individualistes!


* Inspiré d'un extrait du livre Palabras sueltas de Héctor Abad Faciolince

dimanche 26 février 2012

Déménageons!

Les partisans du libre-marché, les libertariens et les gens qui voudraient que le gouvernement intervienne moins dans leur vie et dans l'économie doivent se rendre à l'évidence : rien ne marche. Les dépenses gouvernementales, le nombre de réglementations, et les frais, taxes et impôts de toutes sortes continuent d'augmenter plus rapidement que ne croît l'économie du secteur privé.

La politique partisane nous a amenés là où nous sommes. L'achat de clientèles électorales permet aux politiciens de garantir leur réélection (leur seul vrai objectif). Aucun candidat ne prône sérieusement une diminution de la taille de l'État, et si quelqu'un fait une déclaration en ce sens, il est automatiquement crucifié sur la place publique par les ayatollahs des médias étatistes. Malheureusement, les politiciens plus «courageux» ont une chose en commun : ils sont à la retraite (ils n'ont plus de votes à acheter avec votre argent). À court ou à moyen terme, les chances sont minces que des personnes désirant réellement moins d'État finissent par prendre le pouvoir.

Certains prêchent par l'exemple en initiant la population aux idées du libre-marché, de la liberté individuelle et de la propriété privée grâce à des sites Web, des blogues et des regroupements appuyant ces idées. Par contre, les adversaires socio-constructivistes, socialistes et communistes ont, pour le moment, gagné la guerre des idées dans les médias et dans le système d'éducation (pas parce qu'ils ont raison, mais parce qu'ils sont organisés). Tout ça est très déprimant pour ceux qui aimeraient être plus libres avant de se retrouver six pieds sous terre.

Si l'on veut combattre les partisans du tout-état, il faudra se lever de bonne heure, car l'état-providence a créé une classe de gens dépendants de l'État : politiciens, syndicats, grandes entreprises recevant des subventions, groupes d'intérêts, employés de l'État, écologistes, assistés sociaux, etc. Tous ces gens devraient faire d'énormes sacrifices pour que nous soyons tous plus libres, ce qui n'est pas prêt d'arriver. Étant donné que les gens agissent en fonction de leur intérêt personnel, il est donc peu probable que cette classe de privilégiés accepte les principes de liberté qui nous animent. Pour paraphraser Upton Sinclair (même s'il était socialiste) : il est difficile de faire comprendre quelque chose à quelqu'un lorsque le salaire qu'il reçoit l'incite à ne pas vouloir comprendre.

Heureusement, il est toujours possible d'être plus libres que nous le sommes actuellement. Mais il faudra agir rapidement. De nombreuses personnes ont commencé à s'organiser. Au Canada, on peut penser au Réseau liberté Québec (RLQ), à la Fédération canadienne des contribuables et même, il y a quelques années, au site www.quitterlequebec.com. Mais d'autres regroupements vont encore plus loin et ils sont, selon moi, sur la bonne voie. Un peu partout aux États-Unis, des projets ont vu le jour afin de regrouper les partisans d'un état minimal au même endroit (état, ville, région, etc.). Le Free West Alliance, le Free State Wyoming, le projet Paulville, Texas et le Free State Project sont quelques-uns des projets existant à l'heure actuelle. Les fondateurs du Free State Project, créé en 2001, ont demandé aux participants de choisir un état parmi une liste d'états moins populeux. Ensuite, le but était de recueillir 20 000 signatures de personnes s'engageant à déménager dans cet état afin d'obtenir une puissance politique suffisante et d'atteindre leur objectif qui consiste à minimiser le rôle et la taille de l'État. Le New Hampshire a été choisi en utilisant la méthode Condorcet et, à ce jour, le projet compte plus de 11 000 signataires et un peu plus de mille personnes ont déjà déménagé dans l'état du « Live Free or Die ». Les participants (Free Staters) ont démarré des entreprises, créé des médias alternatifs pour diffuser leur message (émissions de radio et de télé, sites Web, blogues, podcasts, etc.) et ont fait élire 12 libertariens à la chambre des représentants. De plus, ils organisent chaque année le New Hampshire Liberty Forum et le Porcupine Freedom Festival (PorcFest). Pour plus de renseignements sur le projet, vous pouvez écouter cet extrait de Free Talk Live (une émission de radio libertarienne diffusée, à partir de Keene NH, à l'antenne de plus de 100 stations de radio aux États-Unis) ou cet extrait vidéo de l'émission de John Stossel :


Le Canada et le Québec ont grandement besoin d'un projet similaire afin de réunir au même endroit le plus grand nombre de libertariens, minarchistes, objectivistes, volontaristes, entrepreneurs, travailleurs indépendants, etc. Bref, des gens productifs ayant soif de liberté. Mais un tel projet pourrait seulement être efficace s'il est mis en oeuvre dans une petite localité ou une région où la densité de population est plus faible. Dans une grande ville ou à l'échelle d'une province, il faudrait que le projet compte un très grand nombre de participants.

Je propose donc de convaincre principalement les Québécois désabusés et les membres de la diaspora québécoise voulant moins d'État de s'engager à déménager tous dans la même localité ou région (préférablement à l'extérieur du Québec, dans une région francophone située à proximité). Ceux s'étant engagés à y déménager pourront ensuite voter pour un endroit parmi une liste de régions à faible densité de population. Lorsque l'endroit aura été choisi, on s'y donnera rendez-vous. Et lorsque nous serons assez nombreux, nous pourrons faire valoir notre point de vue de façon plus efficace. Bref, on reprend l'idée de QuitterLeQuébec.com, mais au lieu d'être éparpillés au quatre coins du Canada ou du monde, nous serions tous au même endroit. Imaginez tout ce qui serait possible de réaliser si tous les membres du RLQ habitaient la même région. Imaginez-vous entouré de gens avec qui vous pourriez parler de grands économistes comme Frédéric Bastiat, Hayek et Mises, d'auteurs objectivistes ou libertariens comme Ayn Rand ou Mario Vargas Llosa, ou de vos animateurs de radio préférés, au lieu d'entendre parler de la dernière télé-réalité, de Star Académie, du PQ, de TLMEP ou d'une autre grève syndicale.

Pour participer à ce projet, la seule exigence serait de s'engager à travailler dans le but de réduire la taille du gouvernement local au minimum (à ses fonctions régaliennes), qui consistent à protéger la vie, la liberté et la propriété des individus. En commençant dans une petite localité ou région, on arrivera plus rapidement à influencer le gouvernement local (municipal), à exiger des réductions de dépenses, l'élimination de réglementations inutiles, la privatisation ou l'abolition d'organismes publics et la baisse des impôts locaux (fonciers) et autres frais afin de permettre au secteur privé de prospérer. Ensuite, rien n'empêcherait les participants de tenter d'influencer le gouvernement de la province où est située la localité choisie dans le but de réduire les dépenses, d'abolir certaines réglementations et de baisser les impôts.

Il est possible de vivre dans un monde plus libre à l'échelle locale et d'éviter les impôts élevés, les réglementations inutiles, les syndicats, la bureaucratie et les lois liberticides du Québec. Évidemment, il n'est pas facile de déménager loin des membres de notre famille et de nos amis, et de s'établir dans une nouvelle localité ou province, mais je crois qu'il faut oser si l'on veut, un jour, être plus libre. Certaines personnes ont déjà fait une révolution simplement à cause d'une taxe (No taxation without representation). Il serait temps qu'on se lève et qu'on refuse toutes ces taxes, cet endettement et ces atteintes à nos libertés individuelles. Si la liberté vous est chère, un tel projet pro-liberté est la solution!

Atlas Shrugged - Chapitre 1
Faisons un John Galt*, et convainquons les réfractaires au collectivisme de quitter l'enfer fiscal qu'est le Québec pour se donner rendez-vous au même endroit, où nous pourrons fonder une communauté d'esprits libres.

Malheureusement, je ne suis pas du genre « organisateur » et je ne suis pas connu. J'aime bien brasser des idées, mais je n'ai pas les contacts ou le panache pour porter un tel projet sur mes épaules. Par contre, je sais que plusieurs d'entre vous possèdent ces qualités et qu'il y a déjà des organisations qui pourraient prendre le flambeau. Je serais évidemment prêt à donner un coup de main et, bien sûr, à déménager. De plus, si une personnalité connue endossait et participait à ce projet, ça ferait boule de neige et on obtiendrait des résultats impressionnants.

Si le projet vous intéresse ou si vous avez des suggestions pour alimenter la discussion, vous pouvez m'envoyer un courriel à volontariste@gmail.com ou laisser un message sur ce blogue.

Les étatistes et les groupes de pression de gauche s'organisent. Organisons-nous aussi!


* Référence à un des héros du livre La Grève (Atlas Shrugged) d'Ayn Rand