Les droits des individus sont inhérents à la nature humaine. Ils ne sont pas définis par une loi adoptée par d'autres hommes (c.-à-d., le gouvernement). On a donc le droit à la vie, le droit à la liberté, le droit à la jouissance de ses biens (à la propriété), etc. La notion de droit n'existe pas pour les services que l'on sollicite, comme l'éducation universitaire ou les soins de santé, car on n'a pas le droit aux fruits du travail d'autrui. Un « droit » n'en est pas un si, pour l'obtenir, il faut violer les droits d’une autre personne (le droit aux fruits de son travail). Personne n'a le droit d'exiger que les contribuables soient taxés afin de payer sa maison ou ses repas (des choses pourtant essentielles), et ce n'est pas parce que le gouvernement s'est emparé de la gestion des universités et des hôpitaux que les services qui y sont offerts deviennent nécessairement des droits. Qu'on le veuille ou non, les lois économiques doivent s’appliquer car ces services dépendent du travail de certaines personnes. Par conséquent, ils ne peuvent être considérés comme des droits ou être offerts gratuitement, à moins que les travailleurs ne soient des esclaves (ce qui reviendrait à violer leur droit à la liberté).
Et à ceux qui croient qu'il faut aider les étudiants parce que l'éducation coûte cher, je leur conseille plutôt d'exiger que le gouvernement intervienne moins dans ce domaine et dans l'économie en général. Subventionner davantage ne fera qu'augmenter les coûts, comme pour tout ce que le gouvernement touche. Et, de toute façon, que vous soyez un étudiant universitaire ou un banquier, refiler la facture aux contribuables est immoral.